
Achats davantage responsables : l’Etat se fixe de nouveaux objectifs
L’État accélère sa transition vers des achats plus responsables.
Sous la pression du lobby betteravier, le gouvernement a décidé de revenir sur la loi Biodiversité votée en 2016 qui interdisait ces insecticides extrêmement toxiques pour la faune et la flore. C’est un non-sens complet.

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L’association Agir pour l’Environnement va interpeller les députés afin qu’ils refusent d’autoriser de nouveau les insecticides "tueurs d’abeilles". Sous la pression du lobby betteravier, le gouvernement a en effet décidé en plein milieu de l’été de revenir sur la loi Biodiversité votée en 2016 qui interdisait ces insecticides extrêmement toxiques pour la faune et la flore.
Rappelons que les néonicotinoïdes sont au moins 5.000 fois plus toxiques que le DDT, insecticide interdit en France depuis 1972. Les effets de ces produits neurotoxiques sont néfastes sur l’environnement : contamination des cours d’eau, contamination de la flore et de la faune, pollution durable des sols. Le gouvernement reste malheureusement sourd à tous les arguments les plus rationnels même en provenance du monde scientifique. C’est pourquoi, nous demandons en dernier recours aux députés de s’opposer à cette loi qui sera présentée le 5/10 à l’Assemblée nationale et votée le 6/10.
Votre mobilisation contre la réautorisation des pesticides "tueurs d’abeilles" sera essentielle en interpellant votre député avant le vote du mardi 6 octobre.
Le projet de loi visant le retour des néonicotinoïdes est fondé sur des approximations et des contre-vérités colportées par les lobbies de l’agrochimie et reprises sans distance par le gouvernement. En réalité :
Même sans fleurs dans les champs, les insecticides néonicotinoïdes tuent la biodiversité avec des molécules toxiques à faible dose et qui persistent longtemps dans les sols.
Cette réautorisation des néonicotinoïdes concernera une superficie importante d’environ 450 000 hectares soit l’équivalent d’un département français.
La vraie menace pour la filière betteravière est d’ordre économique : surproduction de sucre au niveau européen due à la fin des quotas en 2017 conduisant à une chute des cours et concurrence du sucre à bas coût issu de la canne à sucre du Brésil ou d’Inde par exemple.
La souveraineté alimentaire n’est pas menacée : la France a les meilleurs rendements en Europe et exporte la moitié de sa production. Selon les dernières données la perte de rendement se situe cette année à 12%, sachant que les superficies cultivées en betteraves sont passées de 402000 hectares en 2017 à 485000 ha l’année suivante !

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